[sondage]Forum RPG valenth

Tapez ou collez votre texte en français ici eVoila mon idée.

Je voudrais faire un forum RPG valenth!!

Voté pour ou contre.

Je suis Pour car ça serais trop bien de pouvoir faire une histoire pour Valenth. Si tu veux je te crée une section RPG et nous pourrons en faire

Wow un forum Rp sur Valenth ? pourquoi moi je dis je suis très friande de forum Rp donc je serais tout à fait pour a voir comment on pourrait le créer.

Car dans tout ça il faudrait une histoire et tout pour faire quelque chose de vraiment génial =D

Je le ferais quand je trouverais le responsable du RP

W00t w00t, Have fun with Rpg valenth =D

Pour sans hesité

Et sinon archy tu entend quoi par le responsable du rp?

Le chef du RP celui qui mènera la section RP

Tu prend quelqu'un au hasard et tant pis s'il veux pas XD y'aura quoi à faire exactement ?

Mener la section RP mais je choisirais pas au hasard je ferais aux volontaires un test

Bah après sa dépends si tu veux vraiment faire un truc complet, ou plutôt une section rp juste pour le fun ?

Je crois un truc complet avec des clans qui seront des sous-forums

achysurf a écrit:

Je vous donne le test:
Chacun va m'envoyer par Mp une histoire de min 20 lignes (ça vous fera travailler) sur le début de la vie de Harry Potter. Celui qui fera le meilleur Rp sera le chef de la section Rp

Qu'elle rapport avec Valenth? O_o

achysurf a écrit:

Bein alors je dirais:

Je vous donne le test:
Chacun va m'envoyer par Mp une histoire de min 20 lignes (ça vous fera travailler) sur le début du monde Valenth. Celui qui fera le meilleur Rp sera le chef de la section

Alors je résume, pour ceux qui ne parle pas anglais, sont directement éliminé car pour avoir des infos sur le monde de Valenth, il faut savoir parler anglais, et donc le sujet est un peu mal choisi, ou tu compte juste de reprendre l'histoire gagnante pour exemple? enfin bref après tout ca reste mon avis.

Vous pouvez traduire la page si vous voulez je m'en fou comment vous faites ce que je veux c'est 20 lignes RP sur le début du monde valenth!

Achy tu fai une section sur se forum ou je crée un forum??

Sur ce forum mais il faut que chacun m'envoie son RP

Bon, j'ai finalement trouvé le temps de rédiger un petit quelque chose, j'espère que ce n'est pas trop tard ! >__<"""

Voili voilou ma petite bêtise :

Le rouge et le noir...

Bienvenue sur les terres de Valenth, un vaste monde régi par l’empire des rêves, où l’essor des machines à vapeurs est fulgurant et peuplé de fées, de créatures fantastiques et de races en tous genres. On le dit placé sous l’égide de très anciens esprits qui parcourent ce monde et veillent sur lui depuis les hauteurs des cimes enneigées, en passant par les grandes plaines dorées jusqu’au plus profond des forêts les plus denses et les plus sombres. On y narre encore quelques vieilles légendes et on y murmure de toutes neuves rumeurs à propos de pierres aux pouvoirs extraordinaires.
Mais tout ceci, bien que faisant partie intégrante de celle-ci, ne concerne pas vraiment notre histoire, ou plutôt, MON histoire…


Je me nomme Ivan, mon nom de famille n’a pas grande importance pour qui veut comprendre mon histoire. J’ai vu le jour sur le monde de Valenth en tant que simple humain, dans une plaine de Dreamsong, la contrée des rêves comme on aime à l’appeler par chez moi, celle où tout devient possible, le meilleur, comme le pire…
Mon père n’était qu’un modeste agriculteur mais, nous vivions heureux avec lui et ma mère de ce que nous rapportaient nos récoltes et de la clémence d’une nature qui avait toujours été douce et généreuse avec nous. Mon enfance fut bercée par l’allégresse et l’insouciance d’une vie simple à la félicité parfaite entre ceux qui m’aimaient.
Mais allez savoir pourquoi, les choses vinrent à changer. Peut-être le devaient-elles ? Peut-être est-ce le propre de toutes choses et tout être que de devoir changer ? Malheureusement pour ma famille, le changement ne fut qu’une triste succession de vagues tragiques… Si ce n’est le petit trésor que ce raz de marée terrible déposa sur mon rivage.

Au jour de mon douzième anniversaire, ma mère, de constitution si fragile, eut un nouvel enfant, une petite fille qui lui coûta ses dernières forces et son dernier souffle pour le plus grand malheur de mon père qui ne tarda pas à la rejoindre, accablé de chagrin, deux ans plus tard, malgré tous ses efforts pour lutter contre la douleur de la perte de l’être tant aimé, nous laissant seuls au monde ma petite sœur et moi-même.
Mina, ma puce, mon rayon de soleil, mon petit trésor. Si tu savais combien j’étais émue le jour de ta venue au monde et combien par la suite tu as su m’apporter de bonheur et de réconfort même dans les heures les plus noires de notre lutte à tous les deux pour la survie, au sein de ce petit cocon rien qu’à nous que nous nous étions bâtis. Comment aurais-je pu t’en vouloir de m’avoir ravi les deux premiers êtres qui m’avaient bercé de tant d’amour ? Toi qui m’as appris qu’il ne suffisait pas de prendre ce qui nous était donné pour se sentir heureux mais qu’il fallait aussi savoir donner. Et donner Mina, oh si j’avais pu te donner tout ce que je possédais et même ma vie, sois sure que je l’aurais fait. Si seulement… si seulement j’avais pu éviter cette tragédie…

« Grand frère !!! Regarde ! Regarde comme les truffes sont noires et grosse cette année ! Tu as vu ?! Tu as vu comme j’en ai trouvé une belle ?!
- Fais voir ça. Ooooh, tu as raison, elle est énorme ! On va pouvoir se faire un repas de roi ce soir ! Bravo Mina, je suis très fier de ma petite débusqueuse, personne ne peut te battre dans la chasse aux truffes.
- J’suis sure que j’peux en trouver des plus grosses encore ! Beauuuuucoup plus grosses ! Doit y en avoir dans les bois ! Attends, tu vas voir grand-frère !
- Mina ! Attends ! Ne t’éloigne pas trop ! Sois prudente !
- Ouiiiiiiiiiiiiii ! Promiiiiiiiiiiiiis !
- Aaaaah… petite tête de mule va. Ah ah. Tiens, ces nuages sont bien noirs eux aussi, il ne va pas falloir tarder à rentrer. »

Huit ans déjà, comme tu avais grandis vite ma Mina. Huit ans et si pleine de vie et généreuse dans tout ce que tu faisais, le monde avait tant à t’offrir et tu avais tant à offrir au monde. Et comme tu étais belle déjà dans ta petite robe rouge qui te tombait sur les mollets. Il te fallut peu de temps pour rejoindre l’orée du bois avec tes petites jambes si fines et agiles, et il t’en fallut moins encore pour t’y enfoncer. Si seulement je t’avais interdit de partir seule… Mais m’aurais-tu seulement écouté ? Oh Mina non, pardonne-moi, je suis seul coupable de ce tragique incident…

« Grand-frère !!! Grand-frère !!! »

Le bruit de l’herbe crissant sous tes petits pieds, comment n’aurais-je pu le reconnaître de suite ? Tu courrais dans ma direction en serrant tout contre ton cœur, entre tes petits bras, cette chose, avec une certaine fierté dans tes grands yeux noisette.
Que ne t’ai-je pas dit de jeter bien vite cette chose aussi loin que tu le pouvais de toi… Pourquoi n’ais-je pas compris tout de suite ?... La lenteur avec laquelle j’ai réagi fut mon plus grand tort… et c’est elle qui te coûta…

« Grand frère ! J’ai trouvé un œuf ! Regarde ! Un gros œuf ! On pourra faire une omelette aux truffes avec !
- Tiens donc, un œuf tu dis ? Qu’est-ce que tu nous as trouvé l… ? Mina… Mina jette cet œuf ! Jette-le vite et rentre tout de suite ! »

Trop tard… beaucoup trop tard…
Mina si tu savais comme je me suis haïs à cet instant et comme je me hais encore un peu plus chaque jour de n’avoir pu te protéger comme tout grand frère aurait du le faire…
Ô vision d’horreur qui hantera à jamais mon esprit… de cette bête qui se rua sur toi… Un monstre… qui me tourmente chaque nuit dans ces rêves qui ne sont plus que cauchemars… Noir, noir comme la nuit, et cette teinte sur museau… Rouge vif ? Lambeau de ta robe entre ses crocs ?... Rouge sang ? Précieux élixir de vie qui t’était dérobé ?... Et ce cri… ce double écho qui résonne encore dans ma tête… Mina…

« Hiiiiiiiiiiiiiii ‘vaaaaaaaan aaah !!!
- Minaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! »

Mina…

Oubliés les préceptes de paix. Oubliée l’harmonie dans laquelle nos regrettés parents m’avaient appris à vivre. Je ne voyais plus que la fureur… rouge et noire… la haine… m’emplissait le cœur… et me hurlait… Vengeance… Vengeance ! Vengeance !!!
La fourche de notre père fut la première chose que je trouvais à ma portée et je me ruais alors, ivre de rage à l’assaut de l’ennemi. Ennemi qui n’en était pas vraiment un, après tout, que savent les bêtes des notions de Bien ou de Mal ? Elle aussi cherchait à protéger ce qu’on lui avait volé. Mais moi… moi… c’en était fini de ce que j’avais chéri et protégé de toutes mes forces durant ces six courtes, bien trop courtes années… Elle me l’avait pris définitivement… et jamais plus elle ne me serait rendue… Une vie… pour une vie… Voilà tout ce que me souffla cet esprit bestial en moi et le combat s’engagea alors entre la bête… et la bête…

Le reste Mina… puisse-t-il t’avoir été épargné… Tout ne sembla ne plus être qu’un mélange de noir… et de rouge… Et quand je revins à moi, que l’homme refit surface… je vis la bête gisant au sol dans un amas de rouge… et de noir…
Je t’avais vengée… Vengée ma Mina… Mais je n’en éprouvais aucun sentiment de satisfaction, de soulagement ou même… de paix… Je tremblais encore de colère quand je me suis penché sur ton petit corps si pâle, mais bien vite, mon corps tout entier s’agita de spasmes et de sanglots. La haine avait laissé place à la douleur. Une douleur fulgurante et sans rien de comparable… Je ne me rappelle pas avoir eu aussi mal même à la mort de mère ou père, ou même d’avoir tant pleuré de toute ma vie… Au dessus de ma tête, le ciel était noir… Et mon cœur ne tarda pas à revêtir la couleur du deuil à son tour lorsqu’il accepta enfin ce que mon esprit avait depuis longtemps compris…
Jamais plus il ne me serait donné d’entendre le rire clair, franc et chaleureux de ma petite colombe… Jamais plus mon cou ne serait réchauffé du contact de ses petits bras… Jamais plus je ne pourrai voir ses grands yeux briller de tant d’amour… Jamais plus… je ne goûterai à ses expériences culinaires tantôt miraculeusement réussies, tantôt lamentablement ratées… Je n’avais plus de petite sœur… et plus de famille…
Mina…

De longues heures je restais encore auprès de toi, te veillant, espérant un miracle puisque tout était soit disant possible en cette contrée du rêve. Mais les derniers rêves d’enfants furent bien vite envolés, ils n’étaient que mensonges dans cette dure et amère réalité…
Le reste, fut pour moi une épreuve bien plus terrible encore… T’ensevelir dans cette terre humide et froide avec pour seule consolation de me dire que nos parents devaient à présent prendre soin de toi… Piètre consolation…
Mais, c’est quand j’eus achevé la plus terrible des tâches qu’il puisse être donnée à un être humain d’accomplir, alors, la chose la plus improbable qui soit se produisit.
L’œuf. Celui que j’avais ôté de tes petites mains roidies par le gel impitoyable de la mort avec encore une pointe vivace de haine au cœur. L’instigateur de toute cette tragédie sanglante remuait… Pire, il couinait et craquelait. Et, sans que j’ai pu encore une fois ne serait-ce que bouger le petit doigt, une créature s’échappa de l’épaisse coquille comme un diable jaillissant de sa boîte.

« Qu’est-ce que… ? Encore l’un de ces monstres ?... »

Grelottant et sans défense, je saisis l’animal par la peau du cou et l’élevais au niveau de mon visage pour le contempler à hauteur de tout le dégoût et toute la haine qu’il m’inspirait. Il m’aurait suffit d’enrouler mes doigts autour de ce cou si frêle et de serrer… Et c’en aurait été fini une fois pour toute avec ce cauchemar… Mais encore une fois, pardonne-moi petite sœur, j’ai été faible… Et c’est pourquoi je comprends Mina, je comprends et j’accepte la punition que tu as faite mienne pour avoir encore fait montre de faiblesse alors que je n’aurais du penser qu’à toi et à la souffrance que tu avais du endurer… Ce rappel à l’ordre que tu n’omets pas de m’envoyer chaque soir à travers ce rêve récurrent sera à jamais ma croix… la croix du poids de ma culpabilité afin que jamais je n’oublie que j’ai failli en tant que grand frère…

« Si j’en finis ce soir avec toi, alors c’en sera fini de tout ça une fois pour toute… »

J’étais prêt… J’étais décidé… Il fallait en finir… maintenant !
C’est alors que la créature ignoble au pelage bleu pâle ouvrit deux grands yeux d’un bleu délavé et me fixa d’un regard dénué de toute haine, neuf et pur, et, de sa langue minuscule, me lapa le nez.
Je ne sais pas très bien ce qui se passa à cet instant précis mais… toute cette farouche volonté d’en découdre en moi s’effondra et mon être tout entier se mit à vaciller, de même que mon cœur qui bascula d’un seul coup. L’être que j’avais en face de moi n’avait commis aucun pêché aux yeux du monde, et son seul tort aux yeux des miens était d’exister. Mais il… ou plutôt elle, était si chétive… si drapé du voile de l’innocence… Et elle aussi se retrouvait à présent, privée de famille… alors si je prenais la vie d’un tel être… vaudrais-je plus que la bête qui avait assassiné ma chère petite sœur ?...
Le doute m’envahit tout entier. Le Mal ? Le Bien ? Toutes ces notions en lesquelles je croyais ardemment ne m’étaient plus d’aucun secours. Il ne comptait plus alors que cette même voix que j’avais entendu me souffler lorsque je m’étais retrouvé seul, ma petite sœur dans les bras, désemparé : « Occupe-toi d’elle et protège-la. ».

« Je dois être complètement fou… »

Fou ?
Peut-être l’étais-je oui. Peut-être le suis-je toujours. Ou bien seulement déboussolé et en proie à cette peur bien humaine de me retrouver seul. Mais, cette nuit là, quand la pluie commença à tomber, je te ramenais chez moi, pauvre chose, simplement victime toi aussi de la folie des plus âgés. Bien calée dans le creux de mon bras droit, ta toute petite tête dans ma main, tu te mis à me sucer affectueusement le pouce. Et comment alors aurais-je encore pu t’en vouloir ? Toi qui étais aussi innocente et pure que…

« Mina. Je vais t’appeler Mina. »

Je ne sais si j’ai fait le bon choix. J’ai l’impression d’avoir fait beaucoup d’erreur ce jour là… beaucoup trop… Mais, même si je ne lui fais plus confiance, j’attends de voir ce que l’avenir me réservera, ce que TU me réserveras. Et si ce choix était une erreur de plus alors… il me faudrait l’assumer également…
Mais aujourd’hui, je suis certain d’une chose : je ne peux plus vivre en cette demeure, ni même en cette contrée. Je dois bouger. Je bougerai alors. Et j’irai là où mes pas me guideront. Qui sait ? Peut-être vers ma rédemption ?

Je n'ai pu lire que le premier paragraphe et je le trouve très intéressant, et je suis sûr que le reste le sera encore plus

Mes c'est un roman!!!

Wouahou élu d'office moi je dis !

Et les autres ça arrive?

Pareil pour moi!

@ Mitoko : Tu connais déjà mon avis et j'adore toujours ton style d'écriture, au plaisir de te relire sur les Forums RP et pour d'autre petit texte comme ça ^^